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  • : Amour et incontinences
  • : A l'instar des Brigitte, on veut du swing, du bling-bling... et de l'amour. Mais pour mener à bien cette quête du Graal, encore faut-il savoir déchiffrer correctement les indices qui ponctuent sa route. Voilà de quoi, non pas y parvenir, mais au moins y réfléchir.
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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 21:22

Cet après-midi, je vous ai quittés le cœur gros. J’ai senti que nous étions à un point de non-retour. Sans doute me l’étais-je caché jusqu’à présent, en mon âme naïve et obstinément optimiste. A toujours vouloir voir le verre à moitié plein, je me rends compte aujourd'hui qu’il est peut-être déjà vide aux trois quarts, et je ne l’ai pas vu venir.

Je déteste le conflit, ce qui m’amène parfois à me taire face à une situation qui ne me semble pas valoir le coup de se battre. Mais je me rends compte aujourd'hui que le sentiment qui m’anime lorsque je déçois quelqu’un, a fortiori quelqu’un de ce groupe, me rend bien plus vulnérable que cette aversion du conflit. Je suis toute remuée, j’ai la gorge serrée, et j’ai comme l’impression d’avoir trahi sans le vouloir ni le savoir. A ce moment précis, je n’ai plus les idées claires.

Voilà encore un an, jamais je n’aurais pensé que de telles émotions m’envahiraient en vous quittant, un lundi après-midi. Comment une seule personne, par le simple pouvoir qu’elle s’octroie, peut détruire ainsi une unité de groupe, jusque-là jamais ébranlée ? J’en veux à cette fichue « crise sanitaire » qui, en nous isolant les uns des autres, est parvenue à nous faire oublier qu’avant, nous évoluions ensemble, et non chacun de notre côté...

En même temps que je vous écris je me demande comment nous allons pouvoir sortir de ce qui m’apparaît de plus en plus être une impasse. Chaque voix, chaque personnalité et chaque place occupée dans ce groupe est légitime, et même indispensable à sa pérennité. Que l’on soit dernier venu ou premier arrivé, on a tous un rôle à jouer, ne serait-ce que pour faire vivre cette diversité que j’affectionne tant chez nous. Ce projet que nous portons et qui nous tient tous à cœur ne doit pas et ne peut pas s’arrêter, pas pour une seule question de sous !

Je n’ai malheureusement pas de solution à proposer, mais dans ce besoin de partage qui est le nôtre, je voulais vous dire toute mon envie de voir le groupe perdurer aussi longtemps que possible et dans une bienveillance que j’espère immuable. Vive le JVC !

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 12:12

Plus que quelques jours. Ou devrais-je dire, encore quelques jours à attendre avant de te découvrir, de te prendre dans les bras et de te laisser chambouler tout le reste de ma vie. Tu ne sembles pas plus pressé que cela et je me prends à espérer que c’est le signe que ton cocon est confortable et te plaît. J’espère aussi que celui qui t’accueillera te sera tout autant agréable, ne t’effraiera pas et, même, te plaira encore davantage. Mais à cette heure, tu ne peux l’imaginer. Pas plus que moi, qui ai pourtant déjà commencé à t’aimer, je ne peux connaître ce sentiment unique, pour lequel aucun adjectif ne semble être à la hauteur, d’une mère donnant la vie.

Ta venue dans notre monde est imminente où t’attend le nid douillet que nous t’avons préparé. Tes rêves y auront toute leur place. Nous serons deux à te porter, à te consoler, à t’aider à devenir grand, à écouter tes désirs, à soutenir tes idées, mais c’est à toi qu’il appartiendra de les réaliser et d’en être fier. Ne grandis pas trop vite, pourtant : il paraît que l’enfance ne se rattrape pas. Pour toi, je la souhaite heureuse, bienveillante, autonome, épanouie, et extraordinaire, pleine d’aventures et de découvertes. Que tu n’aies pas peur des monstres, ou peut-être juste un peu des plus gros, mais que tu les oublies vite en pensant à toutes les merveilles qui t’entourent. Car le monde est rempli de mille merveilles que nous t’apprendrons à reconnaître pour t’aider à être plus fort que tes peurs.

Ainsi tu seras un homme, mon fils.

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 10:58

Manette, je te suis immensément reconnaissante pour ces belles années pendant lesquelles tu m'as donné tant d’amour. Même après un éloignement géographique, tu n’as jamais cessé de me montrer les preuves de ton affection : que ce soit par tes jolies cartes pour mes anniversaires, toujours choisies avec soin et écrites deux ou trois jours à l’avance pour que je les reçoive le jour J, ou par ton enthousiasme manifeste à chaque coup de fil ou retrouvailles avec ta petite fille. Et toutes ces petites attentions, accompagnées d’un mot gentil, spécial, me faisant me sentir unique dans ton cœur, me laissent le souvenir de la grand-mère aimante que tu as toujours mis un point d’honneur à être et que je continuerai de chérir chaque jour.

Malgré cette séparation que la vie nous impose, tu restes près de moi. Aujourd'hui, je trouve mon réconfort en croyant dur comme fer que dans tous les heureux évènements que je vivrai demain, tu seras là, veillant sur ta famille et partageant son bonheur.

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 17:25

A l’origine, pas de coup de foudre. Une rencontre vécue comme un moment agréable passé avec un garçon sympathique, apparemment sain d’esprit et présentant des points communs avec son interlocutrice. Se revoir ? Pourquoi pas. Mais quel est cet interrogatoire ? Tant de questions-réponses suivant le but précis de… mieux me connaître. En version accélérée. Avec le recul, ni l’un ni l’autre n’avions plus envie de perdre notre temps pour finalement constater un éventuel nouvel échec. Des échanges constructifs, donc, même si rien n’était à construire à ce stade. Surtout de mon point de vue de princesse à secourir qui pensait – secrètement – qu’un prétendant devait la mériter pour qu’elle descende de sa tour.

Tu m’as volé un baiser en me raccompagnant un soir devant ma grille, sans compter le chemin qu’il te restait à parcourir dans la nuit, et ça m’a plu. Sans ce baiser, j’aurais peut-être tiré un trait sur toi. Grâce à lui, j’ai pu nous découvrir ensemble. J’ai été moi sans craindre de te faire fuir, excessive et folle. Au contraire, il semble que cela t’ai plu. Je saute comme une gosse à pieds joints sur ton lit en chantant à tue-tête. Le soleil brille par la fenêtre de ton appartement. Tu me regardes amusé. A ce stade, on pouvait dire que nous finirions nos vies ensemble.

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 09:35

Naturellement, en toute logique, avec plaisir et émotion. Sans réfléchir, car j'en avais envie, comme si la question était « tu aimes mon gratin d'épinards ? ». Tout aurait pu être différent : le lieu, l'heure, les circonstances. En l'occurrence, seule une chose comptait qui ne saurait être changée ; une force là, dans le bas ventre, en passant par le cœur, comme l'eau qui dort et peut jaillir à tout moment.

Cette force, insoupçonnée quand on ne la connaît pas, c'est elle qui m'a fait dire oui. Elle s'est installée il y a deux ans, sans prévenir. Pourtant je l'ai apprivoisée, très rapidement et complètement, comme si nous avions grandi ensemble. Cette force, c'est une évidence. Toi, tu es ma certitude.

Si je n'ai pas versé une larme, ma réponse, elle, coulait de source. On en a ri comme j'aime rire de tes bêtises et toi quand je t'attendris. Notre quotidien. La romantique que je suis et le romantique que tu as voulu être en ont presque pris pour leur grade. Mais pas de chichis entre nous : on s'aime, what else ?

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 17:54

Je crois au soleil. Je crois à la lune. A l’un, parce qu’il brille le jour, à l’autre parce qu’elle éclaire la nuit. Ils sont omniprésents, chefs d’orchestre du temps qui passe. Il y a 365 jours, un nouvel astre est venu éclairer ma planète. Jour après jour, nuit après nuit, celui-là irradiait tout le temps.

A la différence du soleil et de la lune, il semble m’être destiné à moi seule. Même par temps mauvais, les nuages ne peuvent le cacher. La pluie glisse sur son dos, et sans même lui tourner le mien, je peux y voir un arc-en-ciel. Parfois, je lui découvre de nouvelles couleurs : inédites, et si belles… J’ai l’impression que le soleil brille moins longtemps et que la lune lui cède plus vite la place ; le temps file, mais mon astre, lui, est toujours là. Et qu’importe si dehors, le printemps lutte contre l’hiver, mon esprit est au beau fixe : j’ai une étoile à la maison.

Elle s’accroche à moi, et moi à ses branches. On est attachés par un fil invisible, avançant au même tempo. Elle scintille comme l’étoile polaire, me réchauffe mieux que le soleil et tourne autour de moi en suivant ce fil qui nous lie et qui semble infini. Et tant mieux si l’infini nous rassemble : je veux partager son ciel et briller à côté d’elle.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 23:47

Naître sans en connaître même l’existence… L’instant est unique, avec un cœur battant au grand jour, des paupières closes qui ne demandent qu’à s’ouvrir et une seule expérience à son actif : les sensations. Débarquer dans l’inconnu.

Il n’y a d’abord ni attente, ni espoir. Ni impatience, ni déception. Les nombreuses théories freudiennes n’ayant elles-mêmes pas le pouvoir d’anticiper ce sentiment inventé par l’Homme. Baigner dans un océan de possibles.

Puis le bruit se répand, mais le goût demeure obscur. Lui. Elle. Ils se transforment en objet de désir, puis désertent l’horizon ; deviennent un point, avant de réapparaître métamorphosés. Girafe ou crocodile. Plonger en eau profonde.

Là, le désir se fait plus pressant, crée le manque. D’instants de bonheur en vagues de désespoir, la couverture des sentiments tirée jusqu’au front, c’est tout un corps qui s’éveille en tombant du lit. Naviguer en eaux troubles.

Au hasard d’une rencontre, on confie toute entière une parcelle de soi. Celle qui prouve que l’on est en vie. Et pendant que descendent les draps, se dérègle le métronome. Nuits courtes et journées longues. Ramer à contre-courant.

Ici, le libre-arbitre prend les devants, provoque le destin. Lui. Elle. Ils reviennent, plus nets, plus humains. Et sur un bureau d’architecte, ils posent une feuille. Vierge. Un trait après l’autre, les tracés se rejoignent. Sauter dans les flaques. Flotter dans les airs. Surfer sur la vague.

Nager dans le bonheur.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 18:33

Puni pour avoir fait la cour dès son premier chagrin d’amour, pour s’être laissé aller à une histoire de sang mêlé, pour n’avoir pas su faire la part entre le cochon et le lard.

Mise au coin pour un loup gris qui passa la nuit dans son lit, pour une journée à Paname qui lui fit perdre son âme, pour la précipitation dans laquelle elle joua ses pions.

Châtié pour avoir dit non et perdu son pantalon, pour un secret bien mal gardé devenu défense d’entrer, pour une liaison en déclin ne tournant qu’aux coups de reins.

Condamnée pour mise à nu devant un parfait inconnu, pour s’être laissée charmer par un magicien des mets, pour n’avoir pas tiré leçon du comportement des garçons.

Les dés sont lancés, le sort est jeté, qui saura le déjouer ?

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 20:56

« Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux », écrivait Ionesco. C’est ainsi que finissent par tourner en rond les relations qui ont tourné court, après avoir tourné le dos à un libertinage impossible. Impossible, la tâche incombant à un(e) autre de la (le) border chaque soir avant d’offrir à la nuit son pain quotidien de gestes échangés sans pudeur sous les draps. Impossible, l’amitié obturant tacitement ad vitam eternam la plus mince ouverture à son amour déchu. Impossible encore, cette manie d’amuser la galerie ayant désormais l’ascendant sur tout pouvoir de séduction. Il existe pourtant bel et bien ce pouvoir, mais les rites de la tribu sont plus forts et scellent, sans ciller, les liens qui unissent ses membres. À chacun incombe un rôle ; s’il le quitte, c’est sa radiation du groupe qu’il signe.

Prenez un crapaud, embrassez-le, il deviendra prince, disent les contes de fées. Or le crapaud n’a pas plus de chance d’hériter de la couronne que l’Auguste n’en a de devenir étoile. Lui qui fait rire les enfants, il devrait se défaire de ce maquillage bariolé qu’ils aiment tant ; revêtir de petits souliers en lieu et place de ses grandes savates ; quitter son âme de comique, pour entrer dans l’arène et fasciner, non plus par ses farces, mais par sa grâce. Ce n’est qu’alors que les adultes verraient d’un nouvel œil feu ce farceur.

Prenez un enfant, coupez-lui les cheveux, il deviendra adulte, ritualisent certaines tribus d’Amazonie. Rite ou pas, le passage au ciseau semble avoir le pouvoir - aussi psychologique soit-il - de débuter une nouvelle ère. S’y essayer est donc tout naturel mais, comme dans tout rite de passage, le moindre faux mouvement mène à l'humiliation. Il convient alors d’en prendre son parti en rendant cocasse cet affranchissement raté pour rester qui l’on était aux yeux des autres… même quand l’envie d’être perçu différemment nous écorche le cœur. 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 19:58

Il arrive qu’on n’en veuille plus ou que l’on désire autre chose. Il arrive qu’on le sous-estime. Il arrive aussi que les choses prennent une tournure inattendue, qui révèle sa vraie valeur. Rien n’est plus précieux, moins éphémère, plus singulier que l’amitié. Tout filet de sécurité est superflu lorsque la confiance bouscule la chance et s’installe à sa place. On le donne, on le scelle, sans faire d’avances et sans contrepartie. Il ne se mérite pas : il se trouve. Parfois déçu mais toujours sincère, l’amitié n’a ni but ni gardien. On ne lui demande rien et il nous promet tout. C’est un vaste terrain de jeu où la compétition fait pâle figure. Pas de camp, pas de perdant… il n’y a que du bon à prendre. Encore faut-il s’en rendre compte tant qu’il est temps.

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