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  • : Amour et incontinences
  • : A l'instar des Brigitte, on veut du swing, du bling-bling... et de l'amour. Mais pour mener à bien cette quête du Graal, encore faut-il savoir déchiffrer correctement les indices qui ponctuent sa route. Voilà de quoi, non pas y parvenir, mais au moins y réfléchir.
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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 21:53

Si l’amour a été inventé par l’homme, les lois qui le régissent aussi. Deux personnes qui s’aiment, qui partagent leur vie et leur lit, forment un couple aux yeux de la société. Deux personnes qui s’apprécient, qui passent du temps ensemble sans éprouver de désir l’une pour l’autre, sont des amis. Des amis qui adoptent entre eux le langage implicite du désir - sans que leur statut au sein de la société ne change -, c’est la base du flirt… et du problème. Le problème n’étant pas tant l’ambiguïté d’une telle situation que son origine. Qu’est-ce qui conduit deux amis à flirter ? Et surtout, pourquoi le font-ils, si aucun d’entre eux n’a l’intention d’aller plus loin ?

Ils peuvent être tous les deux célibataires, tous les deux en couple. Ils peuvent se sentir bien ou mal dans leur peau. Ils peuvent aimer l’amour comme en avoir peur. La question n’est pas là. Il arrive un moment où la relation homme-femme devient ambiguë, et certains préfèrent en jouer que de l’ignorer. Alors on flirte, on s’amuse de paroles qui n’appartiennent pas au langage amical, on joue au funambule sur le fil du rasoir, on s’invente une « fausse » relation. C’est une situation grisante, mais pas sans risque. L’un peut, du jour au lendemain, basculer du côté de l’amour, sans même s’en rendre compte, et surtout sans que cela soit réciproque. Et voilà comment signer la fin d’une amitié sincère de la façon la plus involontaire qui soit. Bien sûr, cela n’empêche en rien de continuer à se voir pour partager du bon temps, mais on peut dire adieu à l’insouciance qui régissait la relation qu’on avait lorsqu’on était de simples amis. Jouer avec l’amour, c’est comme se doper. La montée d’adrénaline que cela procure peut faire plus de mal que de bien si l’on se fait prendre.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 20:53

Il y a ceux qui préfèrent le salé au sucré, ceux qui préfèrent l’hiver à l’été, ceux qui préfèrent la montagne à la mer, ceux qui préfèrent les films de Woody Allen à ceux de Jacques Audiard, ceux qui préfèrent le Riesling au Bordeaux… Il y a aussi ceux qui préfèrent le sexe à l’amour. Tout est une question de goût. On ne pourra obliger personne au contraire. Mais l’on pourra tenter - sans faire de prosélytisme - d’initier l’autre à ses convictions personnelles. Ce qui n’est pas simple : si une personne fuit l’amour, comment le lui faire aimer ? Peut-être de la même façon qu’on lui fera prendre goût au vin rouge…

Tout est une question de goût, mais aussi d’histoire. Si ses aïeux ne buvaient que du vin blanc, nul n’a pu initier notre dilettante aux plaisirs que procure un bon verre de rouge accompagné d’un morceau de fromage. Dans ce cas, rien n’est perdu. Dans le cas contraire et si la personne s’y est déjà essayée en tirant de cette expérience plus de mal que de bien, l’y convertir est un réel défi, qui demande bien du courage pour être relevé. À nouveau contexte, nouvelles impressions ? Il n’est plus question ensuite que de bon tempo : on prépare l’autre au changement, petit à petit, jusqu’à ce qu’il soit réceptif. Cela peut prendre du temps, peut-être même faudra-t-il partager plusieurs bouteilles de vin blanc avant de convaincre son plus fervent disciple que d’autres cépages existent et qu’ils sont tout aussi bons, voire meilleurs, lorsque l’on y prend goût.

Devenir avide d’amour lorsqu’on n’est avide que de sexe, ne plus déguster sa tome de chèvre qu'avec un bon Bordeaux, ce n’est pas forcément renier ce que l’on a été jusque-là. Toute étape est difficile à franchir, mais en ne gardant que les bons côtés de celle qui précède, l’amateur peut vite devenir expert...

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 21:00

À l’origine du miel, le travail des ouvrières. Ces abeilles s’emploient à butiner pour amasser le sucre nécessaire et le ramener à la ruche. À leur image, l’homme butine, mais dans un bien piètre dessein. Loin de moi l’idée de vouloir généraliser cette image de l’homme volage ; pourtant, nombre de gens vous le diront : rare est celui qui sait se contenter d’un seul butin. Celui ou celle, d’ailleurs. Qui n’a jamais évoqué l’expérience (amoureuse et sexuelle) comme une qualité chez l’autre ? Le débutant fait presque peur et celui qui oserait l’être passe volontiers ce détail sous silence.

Mais dans ce besoin d’expérience surgit une « tare » : la peur de l’engagement. Butiner, c’est certes la promesse de miels aux goûts variés, mais c’est aussi ne pas s’attacher, ne pas se poser de questions. Arrivé un moment, le sucre amassé ne suffit-il pas ? La possibilité de s’en rendre compte est d’autant plus infime que le butin est grand. Quand s’arrêter ? Pourquoi ? Un homme ou une femme qui aura toujours fonctionné de cette manière peut-il avoir une raison de changer ? Peut-être bien que oui, si elle est instinctive. Lorsque l’on a trouvé le grand amour, cela se sent. C’est quand on croit avoir perdu à jamais toutes ses aventures qui ont fait notre vie que l’on s’aperçoit que la plus grande d’entre elles a commencé.

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 22:56

Étape saugrenue dans la vie d’une femme de moins de trente ans : l’attente. Alors même que le monde s’offre à elle, il semblerait qu’elle doive encore attendre le bon moment pour en profiter. Et par « bon moment », entendez : celui qui la fera vibrer. Tandis que de son côté, lui, n’a pas attendu. Celle qui lui tend les bras aura bien le temps de se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude avant qu’il n’ait lui-même songé qu’elle pouvait être plus qu’une simple conquête. Elle aura essayé, elle y aura cru. Il aura essayé sans y croire. Et voilà le triste bilan de cette entreprise : une femme seule qui espère, et un homme, qui l’a sans doute déjà oubliée.

Existe-t-il une telle différence entre les sexes qu’on en soit réduit à mener sa vie, chacun de son côté ? Que faire pour rétablir la communication entre une âme blessée et un cœur malformé ? Si la femme continue d’espérer en silence de peur de paraître trop « accro » face à cet homme, il y a de fortes chances pour que leur relation se termine en queue de poisson. Elle ne sera donc jamais vraiment fixée sur son sort et risque d’être, longtemps encore, hantée par les souvenirs de leur histoire. Elle peut aussi choisir de lui dire ce qu’elle éprouve à son égard. À ses risques et périls. Dans tous les cas, c’est à la femme de prendre une décision, parce que l’homme, lui, a déjà tourné la page. Tout ce temps perdu à attendre…

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